Un rêve d'enfant devenu réalité : la fierté de Terrance Saeteurn avant son combat au RTU Publié : Vendredi 22 août 2025 11:01:30 39
Le combattant surnommé « Wrong Turn » admet que son parcours n'a pas toujours été linéaire. Pourtant, sa détermination l'a mené à une opportunité unique au sein de l'organisation reine, prouvant que sa boussole interne est désormais parfaitement calibrée. Road to UFC Shanghai 2025 - Episode 5 et 6 Terrance Saeteurn, dont le surnom « Wrong Turn » (Mauvais Virage) évoque un parcours sinueux, est aujourd'hui sur la bonne voie. À l'aube de ses débuts promotionnels au sein de l'événement « Road to UFC », le combattant de trente ans porte sur son parcours un regard empreint d'une immense fierté. Il confie dans une récente interview que s'il se rencontrait enfant, le petit garçon de neuf ans qu'il était serait profondément impressionné. C'est cet état d'esprit qui le guide au quotidien dans la vie exigeante d'un combattant professionnel. Saeteurn exprime une gratitude sincère pour sa situation actuelle. Il affirme avec confiance aimer sa vie et son métier, une chance que peu de personnes connaissent. Il puise une grande force dans le fait de réaliser son rêve d'enfance, malgré les sacrifices et les épreuves. La vie, tout comme les arts martiaux mixtes, est un défi constant, mais c'est une réalité qu'il embrasse pleinement. Ce sentiment de fierté est le moteur qui l'a propulsé jusqu'aux portes de la plus grande organisation mondiale. Son opportunité de briller s'est présentée il y a quelques semaines, lorsqu'il a accepté un combat en short notice dans la catégorie des poids mouches contre Nyamjargal Tumendemberel. Cette convocation fait suite à deux victoires consécutives pour le titre au sein de l'organisation A1 Combat, fondée par la légende Urijah Faber. Ce moment représente bien plus qu'un simple accomplissement sportif ; il revêt une dimension historique et poétique. En effet, Terrance Saeteurn est le premier combattant issu du peuple Mien, une minorité ethnique des montagnes de Chine, à atteindre ce niveau. Il explique que l'histoire de son peuple est marquée par un bannissement qui a entraîné une migration à travers le monde. Son père est né dans un camp de réfugiés au Laos et sa mère en Thaïlande. Sa famille a pu s'installer aux États-Unis après la guerre du Vietnam, grâce à l'aide que la génération de son grand-père a apportée aux forces américaines, faisant partie de la grande vague d'immigration asiatique arrivée par San Francisco. Bien que cet héritage soit une facette de son identité, il insiste sur le fait que son parcours individuel prime avant tout. Un tournant majeur de sa carrière fut sa décision, en 2020, de quitter son emploi stable pour se vouer entièrement au MMA. Le sort a voulu que la pandémie mondiale éclate la semaine suivante, suspendant toutes les compétitions. Loin de voir cela comme un échec, Saeteurn considère cette période d'inactivité forcée comme une bénédiction. Elle lui a offert une occasion inespérée de perfectionner ses points forts et de travailler sur ses faiblesses, transformant un risque immense en un investissement gagnant. Quant à son combat à venir, Saeteurn reste évasif sur l'issue. Il s'amuse d'ailleurs du surnom de son adversaire, « Art of Knockout », qui possède pourtant plus de soumissions que de KO à son actif. Sans promettre un résultat spécifique, il garantit aux amateurs une performance qui vaudra le détour. Son message est simple et direct : « Prenez une bière, assurez-vous qu'elle soit fraîche, et profitez du combat. J'espère que vous aimerez ce que vous verrez. » Voir aussi les articles suivants : |
