S’entraîner comme Conor McGregor à la maison

Publié : Mercredi 6 août 2025 214

S’entraîner comme Conor McGregor à la maison

Apprendre un art martial seul est un défi. Si la liberté est totale, le risque de mauvaises habitudes ou de blessures est réel. Comment s'autocorriger, structurer ses séances et savoir jusqu'où aller ?

De plus en plus de gens s’entraînent aux sports de combat sans mettre un pied dans une salle. Boxe, MMA, karaté… Ce qui ressemblait il y a quelques années à un bricolage amateur devient aujourd’hui une vraie démarche, structurée, pensée, et parfois même très efficace. Encore faut-il savoir ce qu’on fait, et jusqu’où on peut aller seul.

Bien s’équiper pour ne pas tourner en rond

Quand on parle de sport de combat à la maison, la première question, c’est : avec quoi s’entraîne-t-on ? On ne parle pas ici de frapper dans un coussin ou de courir autour de la table du salon.

Aujourd’hui, on peut s’équiper sérieusement sans vider son compte :

  • Des gants de boxe, adaptés au type d’exercice (avec ou sans partenaire), existent de 6 à 18 oz, en fonction de votre gabarit ; 
  • Des sous-gants ou bandages, indispensables pour protéger les articulations ; 
  • Un sac de frappe, à suspendre, sur pied ou en forme de buste, selon l’espace et les envies ; 
  • Un casque, un protège-dents, des pattes d’ours si on s’entraîne à deux ; 
  • Et pour compléter : corde à sauter, haltères, barre de traction, ballon de gym, etc. 

Un conseil en passant : si votre sac de frappe commence à flirter un peu trop fort avec les murs du salon ou que la corde à sauter transforme votre plafonnier en punching-ball involontaire, mieux vaut jeter un œil à votre assurance habitation. Et si vous êtes du genre motivé (ou maladroit), autant vous tourner vers L'olivier.fr pour votre assurance habitation, au moins là, c’est pas votre mur qui prendra le premier uppercut.

Ce que fait McGregor, et ce qu’on peut en tirer

Le champion irlandais Conor McGregor a popularisé une manière d’aborder l’entraînement plus fluide, plus libre, souvent loin des schémas classiques. Chez lui, pas besoin de machines. Sa routine, conçue avec Ido Portal, repose surtout sur le poids du corps, la mobilité, la coordination.

Dans sa version maison, on retrouve :

  • Des étirements actifs, pour réveiller le corps ; 
  • Des exercices de mobilité pour les genoux, les hanches, les épaules ; 
  • Des mouvements plus dynamiques : squats profonds, pompes modifiées, “saluts de pointe”, déplacements en pont, etc ; 
  • Un exercice original où il faut rattraper un bâton qui tombe, pour travailler les réflexes.

Tout ça peut sembler un peu foutraque au premier abord, mais derrière, il y a une vraie logique : bouger mieux pour frapper mieux. Et ça peut tout à fait se faire dans un salon ou un garage.

Apprendre seul, pourquoi pas, mais pas n’importe comment

Apprendre un art martial seul, c’est possible. C’est long, exigeant, et parfois frustrant. Mais ce n’est pas une absurdité. Il faut juste savoir ce qu’on fait, et pourquoi.

Le gros avantage, c’est la liberté : on s’entraîne quand on veut, comme on veut. Mais ça peut vite tourner en rond si on ne se corrige jamais. Sans regard extérieur, on prend de mauvaises habitudes sans s’en rendre compte.

Cependant, plusieurs points sont à prendre en considération :  

  • Sans correction, on risque de progresser dans la mauvaise direction ; 
  • Le risque de blessure est plus élevé si on enchaîne mal les mouvements ;
  • Travailler toujours seul, ou avec un seul partenaire, limite les possibilités de progression.

Cela dit, en filmant ses séances, en prenant le temps d’analyser ce qu’on fait, et en suivant un programme précis, on peut aller déjà très loin. Il faut juste être honnête avec soi-même, rester rigoureux et accepter que les progrès soient plus lents.

À chacun son chemin

S’entraîner chez soi, ce n’est pas une mode. C’est devenu une vraie solution, surtout pour ceux qui n’ont pas de club à proximité, qui manquent de temps ou qui veulent compléter un travail en salle.

Mais on ne devient pas ceinture noire dans son salon sans rien structurer. Il faut choisir une méthode, s’y tenir, s’entourer des bons contenus, et surtout… ne pas se mentir sur son niveau.

Certains iront plus loin en mixant auto-entraînement et cours en club. D’autres y verront juste un moyen de garder la forme, ou de se défouler. L’essentiel, c’est de savoir pourquoi on le fait, et d’être prêt à bosser dur, même sans tatami, ni coach, ni public.