Punahele Soriano admet être tombé dans le “piège” d'un combat trop prudent | UFC 320

Publié : Lundi 6 octobre 2025 10:30:11 109

Punahele Soriano admet être tombé dans le “piège” d'un combat trop prudent | UFC 320

Punahele Soriano explique que si la stratégie au sol a fonctionné, il est devenu trop à l'aise et en sécurité, ce qui a annihilé toute tentative de finalisation et rendu l'affrontement ennuyeux.

UFC 320


La victoire a parfois un goût amer. Punahele Soriano en a fait l'amère expérience à l'UFC 320 . Bien qu'il ait remporté une victoire par décision unanime contre Nikolay Veretennikov, signant un troisième succès consécutif chez les poids mi-moyens, le combattant hawaïen était rongé par la déception et la tristesse en interview d'après-combat. "Je suis gêné. Gêné pour tous les gens qui ont dû me regarder combattre comme ça", a-t-il confié, loin de l'euphorie habituelle d'un vainqueur.

Cette insatisfaction provient du décalage entre la stratégie et la manière. Le plan de match, qui consistait à exploiter les faiblesses de son adversaire au sol, a été un "succès à 100 %". Cependant, Soriano espérait une finalisation, que ce soit par K.O. ou par soumission. Au lieu de cela, il s'est senti pris dans un "piège glissant", se contentant de contrôler son adversaire dans une position sécurisante mais peu spectaculaire. "Je me suis senti à l'aise et en sécurité, et je n'ai pas su en sortir", a-t-il regretté.

Cette performance prudente s'explique en partie par une double pression qui pesait sur ses épaules. D'une part, les rumeurs grandissantes d'un événement de l'UFC à Hawaï. "Je ne voulais pas me faire mettre K.O. et être coupé de l'UFC avant qu'ils n'aillent à Hawaï", a-t-il admis. D'autre part, le souvenir d'une soirée où il avait été le seul perdant parmi ses coéquipiers présents sur la même carte. Il était déterminé à ce que ce scénario ne se répète pas.

Pour affronter cette pression, Soriano est forgé dans l'un des gymnases les plus rudes au monde, le Xtreme Couture. Il décrit les sessions de sparring du mardi et du jeudi comme "terrifiantes", une épreuve qui le prépare mentalement aux véritables combats. "Mon estomac se noue, je ne sais pas si je peux manger mon petit-déjeuner", raconte-t-il, avant de confirmer sans surprise que Sean Strickland est, de loin, le plus grand provocateur de la salle, même depuis le bord du tapis.

Mais derrière le combattant endurci se cache un homme profondément attaché à son entourage. Interrogé sur la relation avec ses entraîneurs, Punahele Soriano a été submergé par l'émotion, luttant pour ne pas pleurer. "Ce sont mes amis. Je les aime. Ce sont ma famille", a-t-il dit. "Pouvoir entrer là-dedans avec sa famille dans son coin, ça signifie beaucoup." Une conclusion touchante qui humanise une victoire vécue comme une défaite personnelle.


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Fiche combat et prono

Punahele Soriano vs. Nikolay Veretennikov

UFC 320 - Punahele Soriano vs Nikolay Veretennikov