Baki revient sur sa performance à l’ARES 30 et dévoile ses perspectives

Ares 30 - Chamsoudinov vs. Lima

Baysangur Chamsoudinov, plus connu sous le surnom de Baki, a marqué les esprits à l’Ares 30 en s’emparant de la ceinture lors de son retour dans la cage après plus d’un an d’absence. Opposé à Thiago Lima, un adversaire dangereux au physique impressionnant, Baki a livré une performance complète, alternant phases de striking, de lutte et de grappling. Il a notamment reconnu avoir pris du plaisir à retrouver ces sensations, qui lui avaient manqué depuis sa dernière apparition.

Malgré son année d’inactivité, Baki n’a rien perdu de sa détermination. Il confie avoir travaillé tous les aspects de son jeu, avec un accent particulier sur la boxe anglaise. Il reconnaît cependant qu'il n’a pas encore pleinement exprimé son potentiel dans ce domaine, notamment en raison du style de son adversaire, mais il se montre satisfait de sa prestation globale. Le finish, déclenché par une séquence de frappes au foie suivie d’un ground and pound efficace, est venu valider ses efforts.

Cette victoire est symbolique pour le jeune combattant, qui soulève ici sa première ceinture professionnelle. Il évoque l’importance de ce titre, remporté dans une organisation qui lui a permis de grandir et d’affronter des adversaires redoutables, dont des vétérans de l’UFC. Après plusieurs tentatives manquées, cette ceinture représente bien plus qu’un simple trophée.

Interrogé sur la suite, Baki reste prudent. Il reconnaît avoir un temps affirmé qu’il ne reviendrait plus à l’ARES, une parole qu’il n’a pas pu tenir. Il évoque la possibilité de défendre sa ceinture, de rejoindre le PFL, ou encore d’intégrer l’UFC, sans rien confirmer. Pour lui, l’essentiel est de tourner la page de l’inactivité et d’enchaîner les combats, peu importe l’organisation.

Il met également en lumière son équipe actuelle, dirigée par Nicolas Ott à Paris, avec qui il partage une approche très méthodique du combat. Il cite aussi Eddy Carda à Strasbourg, son mentor depuis ses débuts, qui continue de l’accompagner. Baki souligne l’importance de cette structure solide, notamment pour les jeunes talents de l’Est, qui trouvent désormais un véritable chemin vers le haut niveau.

Membre de First Round Management, Baki se dit également bien entouré en dehors de la cage. Il apprécie leur sérieux et leur efficacité, ainsi que leur proximité culturelle, facilitant la communication avec sa famille, notamment son père, très impliqué dans sa carrière.

Enfin, il insiste sur l’équilibre qu’il cultive au quotidien entre rigueur sportive et moments de détente. Jeux vidéo, astronomie, spiritualité : autant de piliers personnels qui lui permettent de rester ancré. Il se montre reconnaissant envers ses proches et le public, alors que l’Ares 30 a battu un record d’affluence avec 7 000 spectateurs, venus en grande partie pour lui.

À seulement 23 ans, Baki repart sur de nouvelles bases, ceinturé, motivé, et entouré. Le train est relancé.

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