Alexandre Pantoja confirme sa volonté d’affronter son ami Kyoji Horiguchi pour la ceinture UFC

Alexandre Pantoja est prêt à accepter ce qu'il considère comme un immense privilège : affronter son ami et partenaire d'entraînement, Kyoji Horiguchi, pour le titre de l'UFC. Le combattant japonais a récemment effectué un retour remarqué dans l'octogone après plus de huit ans d'absence, s'imposant par soumission au deuxième round contre Tagir Ulanbekov lors de l'UFC on ESPN+ 123 [UFC Qatar, UFC Doha ou UFC Fight Night 265] au Qatar. Immédiatement après sa victoire, Horiguchi a saisi le microphone pour défier Pantoja, une perspective que les deux hommes avaient déjà évoquée par le passé mais qui semble désormais plus concrète que jamais.

Toutefois, le champion brésilien garde les pieds sur terre et reste focalisé sur l'obstacle immédiat qui se dresse devant lui. Pantoja doit d'abord défendre sa ceinture contre Joshua Van lors de l'UFC 323 , prévu le 6 décembre à la T-Mobile Arena de Las Vegas. Ce n'est qu'en cas de victoire lors de cet événement qu'un contrat pour affronter Horiguchi pourrait atterrir sur son bureau. Si tel est le cas, Pantoja a assuré qu'il le signerait avec grand plaisir, honoré par la performance magistrale de son coéquipier qu'il considère comme l'auteur d'une véritable démonstration technique.

Lors d'une interview accordée lundi, Pantoja a exprimé toute sa gratitude envers Kyoji Horiguchi, soulignant à quel point le Japonais a été déterminant dans sa propre carrière. Pour le champion en titre, il ne fait aucun doute que ses séances d'entraînement intensives avec l'ancien champion du Rizin et du Bellator lui ont permis d'élever son niveau jusqu'à la consécration mondiale. Il voit en Horiguchi un athlète d'exception qui mérite amplement sa chance de tenter d'unifier les ceintures des trois organisations majeures, un exploit qui serait historique.

L'aspect émotionnel d'un tel combat reste néanmoins complexe à gérer pour le Brésilien. Alexandre Pantoja admet volontiers qu'il lui sera difficile, psychologiquement, de se résoudre à faire du mal à un ami proche. Cependant, il aborde cette éventualité avec un professionnalisme absolu, estimant que le processus de préparation et le respect mutuel permettront de surmonter cette barrière. Il plaisante même en disant que Horiguchi est probablement la seule personne avec qui il pourrait se permettre un peu de provocation verbale amicale.

L'histoire des sports de combat, et notamment celle du PFL ou de l'UFC, a souvent montré que les affrontements entre coéquipiers peuvent être délicats, voire désastreux en termes de spectacle, comme ce fut le cas entre Raush Manfio et Natan Schulte. Pantoja écarte pourtant cette crainte d'un revers de main. Il est convaincu que leur éthique de travail et leur respect pour le sport garantiraient un combat total. Il imagine même, non sans une pointe d'idéalisme, qu'ils pourraient s'entraîner ensemble jusqu'à une semaine avant le combat, prouvant ainsi que la compétition n'empêche pas la fraternité.

Source : MMA Junkie