Michelle Waterson-Gomez : un an après sa retraite, la tentation d'un retour dans l'octogone reste omniprésente

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Plus d'un an s'est écoulé depuis que Michelle Waterson-Gomez a mis un terme à sa carrière de combattante, mais malgré une reconversion florissante en dehors de la cage, elle admet que le désir de combattre ne la quittera probablement jamais. La vétérane de la catégorie des poids pailles, qui a passé près d'une décennie et livré quinze combats au sein de l'UFC, a pris sa retraite en 2024 pour se consacrer pleinement à sa famille et à d'autres projets moins risqués pour son intégrité physique. Aujourd'hui, elle commente des combats sur le circuit régional, fournit des analyses pour l'équipe de diffusion de l'UFC et s'essaie même au cinéma, avec un rôle dans un film d'horreur réalisé par un autre ancien de l'UFC, Keith Jardine.

Peu importe comment elle occupe ses journées, l'envie de livrer un dernier combat reste tenace. "C'est difficile, surtout depuis que je suis commentatrice", a-t-elle confié lors d'une interview. "Chaque fois que je vois les combattants entrer dans l'octogone, j'aimerais être à leur place." Cette nouvelle perspective lui a cependant permis de réaliser l'ampleur de son parcours. "C'est vraiment cool de pouvoir voir ça sous un autre angle et de constater à quel point c'était incroyable d'avoir pu faire ça pendant 18 ans."

La tentation est constante, y compris de la part de ses pairs. "C'est toujours tentant", avoue-t-elle. Elle raconte notamment une discussion avec Bas Rutten qui l'encourageait à se lancer dans le Karaté Combat. Cependant, Waterson-Gomez est consciente que ses nouvelles ambitions, que ce soit en tant qu'analyste ou actrice, exigent un dévouement tout aussi intense. Si elle veut réussir, elle doit y consacrer toute son énergie, de la même manière qu'elle le faisait pour ses combats.

L'un des aspects les plus difficiles pour les athlètes à la retraite est de ne plus jamais ressentir les sensations uniques liées à la compétition. "Il n'y a rien de comparable à la préparation d'un combat", explique-t-elle. "Cette montée d'adrénaline est un pic immense. Pour beaucoup de combattants, il est difficile de retrouver ça ailleurs." Ce manque peut entraîner des périodes de sevrage et de dépression. Heureusement, elle peut compter sur le soutien indéfectible de son mari, de sa famille et de son équipe pour l'aider à tourner la page et à s'investir dans ses nouveaux projets.

Son implication continue dans le sport, à travers ses activités de commentatrice, est une aide précieuse mais aussi une source de dilemme. "Ça a rendu les choses plus faciles, mais en même temps, ça me fait penser : 'Et si je faisais juste un combat de plus ?'". C'est une pensée récurrente chez les athlètes retraités, cette idée qu'ils pourraient faire mieux cette fois, sans regrets.

Parallèlement, sa carrière d'actrice prend de l'ampleur. Elle a récemment joué dans "Kill Me Again", le premier film écrit et réalisé par Keith Jardine. Ce rôle de composition, une infirmière dans un thriller, lui a permis de s'éloigner des personnages d'action pour lesquels elle était habituellement choisie. C'est un retour aux sources pour celle qui, au lycée, se destinait au théâtre. Elle voit le jeu d'acteur comme une autre manière de raconter une histoire, une passion qu'elle peut enfin explorer pleinement.

Source : MMA Fighting