Matt Brown dénonce l'erreur de Dan Miragliotta et le laxisme des commissions Publié : Mercredi 22 octobre 2025 06:08:16 144 Le vétéran Matt Brown de l'UFC critique l'arrêt controversé du combat Nelson-Frevola à Vancouver et dénonce l'absence totale de conséquences pour les arbitres commettant des erreurs graves. Fiche combattant -> Matt Brown L'erreur flagrante de l'arbitre Dan Miragliotta lors de l'UFC Vancouver, arrêtant un combat à trois secondes de la fin du round avant de prétendre qu'il ne faisait que séparer les combattants, a ravivé la colère de Matt Brown. Le vétéran de l'UFC fustige le manque total de responsabilité des commissions athlétiques face à de telles fautes. L'erreur, clairement visible au ralenti, n'a empêché Miragliotta d'arbitrer d'autres combats le soir même, et il ne fera probablement face à aucune répercussion. « Que font ces putains de commissions ? », s'est interrogé Matt Brown lors d'une récente interview. Il remet en question la fonction même de ces organes d'État, censés superviser les promoteurs, protéger les combattants et garantir la compétence des arbitres. Brown soupçonne les commissions d'être totalement assujetties aux promoteurs comme l'UFC, agissant selon leurs directives plutôt que comme des serviteurs de l'intérêt public, statut qu'ils possèdent pourtant en tant qu'employés du gouvernement. Si Brown concède que le métier d'arbitre est ingrat, il insiste sur le fait que leurs erreurs ont des conséquences immenses sur la vie des athlètes. Il rappelle son propre combat contre Pete Sell, arbitré par Yves Lavigne, comme l'un des pires exemples d'arbitrage de l'histoire. L'arrêt était si tardif que Sell, déjà sonné, a encaissé de nombreux coups superflus. Brown souligne le risque : « Et s'il avait lancé un coup désespéré et m'avait mis K.O. ? Ma vie en aurait été affectée. Le reste de ma carrière à l'UFC aurait pu être très différent. » Le combattant déplore l'absence totale de sanctions. Le seul cas notable de mise à l'écart, celui de Steve Mazzagatti, n'est selon lui pas venu d'une commission, mais de la vindicte publique de Dana White, le patron de l'UFC. Cela renforce l'idée de Brown que les commissions n'ont aucun pouvoir réel et obéissent simplement aux désirs du promoteur. L'erreur de Miragliotta à Vancouver n'est d'ailleurs pas un incident isolé. Brown rappelle que l'arbitre avait déjà, lors d'un événement à Kansas City, arrêté deux combats trop tôt en confondant l'avertisseur sonore des dix dernières secondes avec la cloche finale. L'excuse fournie samedi, selon laquelle Miragliotta aurait cru entendre une cloche, a fait rire Brown : « Vous ne pouvez pas dire ça. Entendez-vous des voix dans votre tête ? » En conclusion, Matt Brown dénonce une injustice fondamentale. Lorsqu'un combattant échoue, les répercussions sont immédiates : il perd la moitié de son salaire, encaisse une défaite à son palmarès. À l'inverse, un arbitre qui commet une faute grave continue son travail comme si de rien n'était. Pour Brown, cet équilibre doit être rétabli : « Il doit y avoir une conséquence pour tout. C'est ainsi que l'on maintient des standards. » |
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