Les décisions arbitrales les plus controversées de l'histoire de l'UFC

Publié : Mardi 22 avril 2025 86

Les décisions arbitrales les plus controversées de l'histoire de l'UFC

Découvrez les décisions arbitrales les plus controversées de l’UFC. Arrêts trop rapides, fautes ignorées, jugements incompris : ces erreurs ont marqué l’histoire.

Un geste malheureux de la part d’un arbitre peut changer radicalement l’issue d’un combat à l’UFC. Entre décisions hâtives, fautes ignorées et notations incompréhensibles, certaines soirées ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de l’organisation. Qu’il s’agisse de tourner un combat en farce ou de briser la trajectoire d’un combattant, ces erreurs arbitrales ont enflammé les débats, déclenché une pluie de mèmes et alimenté les conversations des fans pendant des années. Et pour les parieurs, ces instants peuvent transformer un pari sûr en cauchemar.

Des arrêts prématurés qui ont choqué la planète MMA

Il arrive que les arbitres stoppent un combat avec trop de précipitation, privant les combattants d’une chance de se défendre ou de revenir dans l’échange.

L’UFC 235 a commencé sur les chapeaux de roue avec l’affrontement entre Ben Askren et Robbie Lawler. Après avoir violemment dominé Askren, Lawler s’est retrouvé pris dans un étranglement bulldog. L’arbitre Herb Dean, pensant que Lawler était inconscient, a arrêté le combat… quelques secondes seulement après que ce dernier ait levé le pouce, indiquant qu’il était encore conscient. Beaucoup de fans avaient déjà eu le réflexe de place un pari sportif sur ce combat, certains convaincus que Lawler allait l’emporter. L’indignation fut immédiate.

Autre exemple lors de l’UFC Fight Night 62 : Erick Silva soumet Josh Koscheck. Bien qu’ébranlé, ce dernier semblait toujours en état de se défendre. Pourtant, l’arbitre mit fin au combat. Koscheck, jamais réintégré par l’UFC après cet épisode, vit là un tournant dramatique dans sa carrière. Pour les fans comme pour les parieurs, ce genre d’arrêt laisse un goût amer.

Des fautes ignorées qui faussent le jeu

Tout comme un arrêt prématuré, l’absence de sanction face à une faute manifeste peut transformer l’issue d’un combat.

  • UFC 128 – Jon Jones vs Mauricio « Shogun » Rua : Jones inflige plusieurs coups de coude illégaux vers le bas, sans recevoir le moindre avertissement.

    Les décisions arbitrales les plus controversées de l'histoire de l'UFC

  • UFC 245 – Petr Yan vs Urijah Faber : Yan touche à plusieurs reprises l’œil de Faber, mais aucun point ne lui est retiré.

  • UFC 210 – Gegard Mousasi vs Chris Weidman : Mousasi assène des genoux jugés d’abord illégaux, puis finalement autorisés après coup. L’arbitre laisse le combat continuer, désorientant totalement Weidman.

Ces situations ont non seulement créé la confusion dans la cage, mais aussi dans les bureaux de paris, bouleversant l’équilibre des mises en direct.

Quand les juges volent la victoire

Certaines décisions des juges laissent l’impression d’un véritable hold-up. Il ne s’agit pas ici d’erreurs en temps réel, mais d’analyses sur trois rounds entiers, totalement déconnectées du combat réel.

Léonard Garcia vs Nam Phan (2010)

Nam Phan domine Garcia dans tous les compartiments : rythme, précision, volume. Joe Rogan, en direct, crie au scandale. Malgré cela, les trois juges accordent la victoire à Garcia, dont un seul round pour Phan. Les statistiques sont sans appel : 82 frappes significatives pour Phan contre 33 pour Garcia. Même Dana White reconnaît l’injustice. Une revanche a été organisée, mais le mal était fait.

Diego Sanchez vs Ross Pearson (2014)

Les décisions arbitrales les plus controversées de l'histoire de l'UFC

Lors de l’UFC Fight Night 42, Pearson livre une prestation clinique, surpassant largement Sanchez (60 frappes significatives contre 33). Pourtant, un juge attribue même un 30-27 à Sanchez. L’indignation est générale, et Dana White qualifiera cette décision de « l’une des pires jamais vues ». Pour Pearson, cette injustice ternit une performance exemplaire.

Herb Dean : respecté mais controversé

Herb Dean est l’un des arbitres les plus expérimentés du circuit, mais aussi parmi les plus critiqués. Son intervention lors de l’UFC Fight Night 172, où Francisco Trinaldo met KO Jai Herbert, en est l’exemple parfait. Après la chute d’Herbert, Dean hésite, laisse le combattant encaisser plusieurs coups sans défense avant de finalement intervenir. Les commentateurs, choqués, appellent à l’arrêt du combat en direct.

Même scénario lors de l’UFC 235, où Dean met fin prématurément au combat entre Lawler et Askren. Les images montrent clairement que Lawler n'était pas inconscient. La polémique enfle. Une seconde de trop ou de moins peut suffire à marquer l’histoire d’un combat à jamais.

Réformes et leçons : vers une meilleure régulation ?

Face à ces polémiques répétées, l’UFC et les commissions sportives ont peu à peu renforcé les protocoles : formation plus rigoureuse des arbitres, utilisation de la vidéo pour les replays en temps réel, surveillance accrue des juges. Certaines commissions autorisent même la révision de fautes pendant le combat.

Car dans l’octogone, tout peut basculer en une fraction de seconde. Une décision malheureuse, et c’est la carrière d’un combattant – ou le pari d’un fan – qui part en fumée.