Le nouveau talent de l'UFC , Manoel Sousa, révèle l'impact décisif de ses entraîneurs sur sa victoire Publié : Mercredi 27 août 2025 11:26:07 58
Manoel Sousa explique que les paroles de son coin entre les rounds ont été cruciales. Leurs conseils de garder le combat debout et leur rappel que Contender Series 2025 - Week 3 Manoel Sousa a décroché son contrat avec l'UFC de la manière la plus spectaculaire qui soit, ce 26 août 2025, lors des Dana White’s Contender Series. Opposé à Christian Perez, le combattant brésilien a dû faire face à un début de combat difficile avant de renverser la situation et de s'imposer par K.O. au troisième round, démontrant une résilience et une puissance qui ont convaincu la direction de l'organisation. Pourtant, le combat n'avait pas commencé comme il l'imaginait. Attendant une guerre debout, Sousa fut surpris dès le premier round par la stratégie de Perez, qui a immédiatement cherché à l'amener au sol. Dominé dans ce secteur, le Brésilien a concédé le premier assaut. Conscient d'être mené, il s'est appuyé sur l'expérience de ses entraîneurs. Entre les rounds, leur message fut clair : garder le combat debout pour le mettre K.O. Ces mots ont ravivé sa confiance, même après avoir ressenti de la fatigue au cours de la deuxième reprise. Le tournant du combat est intervenu au troisième round. Galvanisé par son coin qui lui a lancé "maintenant, c'est ton heure", Sousa a trouvé un second souffle. Il a alors senti que son adversaire était brisé, notamment après un coup de poing qui a fait tomber les bras de Perez. "À ce moment-là, j'ai su qu'il ne voulait plus", a-t-il confié. Plus tôt dans le combat, lors d'une tentative de soumission au premier round, il avait également entendu un claquement dans le bras de son rival, signe que ce dernier était peut-être déjà diminué. Cette force de caractère, Manoel Sousa la puise dans une vie de labeur et de sacrifices. Originaire du nord-est du Brésil, il a connu une enfance difficile, marquée par un travail exténuant. Il a raconté comment il se levait à six heures du matin pour décortiquer 2000 noix de coco jusqu'au soir, pour un salaire de 25 réais. Cette épreuve, ainsi que le travail avec le bétail, a forgé un mental et un physique hors normes. Pour lui, l'entraînement est sa seule distraction ; il ne sort pas et reste entièrement dévoué à son objectif, celui qu'il a promis à sa mère : devenir champion de l'UFC. Ce contrat représente un changement de vie radical pour celui qui sait que les athlètes ne sont pas toujours valorisés au Brésil. Prêt à affronter n'importe qui, il se dit préparé pour tous les défis, y compris une éventuelle revanche contre Maurício Ruffy. Manoel Sousa ne vient pas à l'UFC pour faire de la figuration, mais bien pour se mesurer aux meilleurs et, un jour, tenir la promesse faite à sa mère. Voir aussi les articles suivants : |
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