L'invaincu Dani Barbir met son bilan parfait en jeu face au redoutable finisseur Mantas Kondratavicius | DWCS 83 Publié : Mardi 23 septembre 2025 11:05:27 108 Avec un cumul de 14 finalisations en 14 combats professionnels, le Croate Đani Barbir et le Lituanien Mantas Kondratavičius promettent un dénouement explosif pour décrocher un contrat à l'UFC. Contender Series 2025 - Week 7 Les dynamiques des deux combattants avant d'entrer dans la cage sont radicalement opposées. D'un côté, Dani Barbir doit non seulement gérer la pression de l'enjeu, mais aussi surmonter plus d'un an d'inactivité. Cette longue absence de compétition soulève des interrogations légitimes sur sa capacité à retrouver immédiatement le bon rythme. De l'autre, Mantas Kondratavicius se présente dans une position bien plus favorable, fort d'une victoire par K.O. obtenue en mars dernier. Il est donc en pleine confiance et parfaitement rodé, un avantage qui pourrait s'avérer décisif. Dani Barbir présente l'arsenal d'un prospect de premier plan. Athlétique et précis, il déploie une boxe chirurgicale à distance, articulée autour d'un jab vif et d'un enchaînement un-deux dévastateur. Son intelligence de combat lui permet de gérer les échanges debout, mais il représente également une menace constante au sol. Capable de trouver des opportunités de soumission et d'appliquer un ground and pound efficace, il possède sur le papier toutes les qualités requises pour s'imposer. Cependant, ce potentiel est assombri par des failles non négligeables. L'inactivité de Barbir, avec seulement trois apparitions en quatre ans, pose question. Plus inquiétant encore, ses combats précédents ont révélé une défense perfectible, caractérisée par une garde trop basse et des mouvements de tête quasi inexistants. Sa défense contre les takedowns reste un chantier, et surtout, son endurance s'est avérée suspecte, montrant des signes de fatigue alarmants après quelques minutes d'effort intense. Face à lui se dresse Mantas Kondratavicius, un combattant dont la stratégie est aussi simple que dangereuse : avancer et frapper fort. Il ne fait pas dans la dentelle et mise tout sur une agression précoce pour submerger ses rivaux. Son jab est puissant et il cherche activement le knock-out dès les premiers échanges. Sa seule défaite en carrière, contre Virgil Augen, concédée face à un autre espoir de la catégorie, témoigne qu'il n'a pas affronté que des faire-valoir. Le problème de Kondratavičius est que son plan A est aussi son seul plan. Techniquement désordonné, il lance des coups larges qui exposent son menton et peine à construire des combinaisons. Si son blitz initial échoue, son jeu s'effondre. Son endurance est médiocre, sa défense contre les takedowns est poreuse, et ses compétences en grappling sont si faibles qu'il semble complètement perdu une fois sur le dos, commettant des erreurs fondamentales. L'équation du combat est donc limpide. Il s'agit d'une course contre la montre pour le Lituanien, qui doit absolument trouver l'ouverture dans les premières minutes. Pour Dani Barbir, le défi consistera à survivre à la tempête initiale, à utiliser sa technique supérieure pour gérer la distance et à exploiter les lacunes béantes de son adversaire, que ce soit en le contrant, en l'amenant au sol ou simplement en attendant qu'il s'épuise. Voir aussi les articles suivants : |
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