Jon Jones serait un pari plus sûr que Conor McGregor pour le main event de l'UFC à Washington, selon Daniel Cormier

Fiche combattant -> Daniel Cormier

Dans une prise de position surprenante, l'ancien champion de l'UFC Daniel Cormier a publiquement exhorté Dana White à accorder sa confiance à Jon Jones pour l'événement historique prévu sur la pelouse de la Maison-Blanche le 4 juillet 2026. Alors que le président de l'UFC a exprimé de sérieux doutes quant à la fiabilité de Jones pour une carte aussi importante, Cormier, son plus grand rival historique, estime que sa présence est essentielle pour garantir une victoire américaine lors de cette soirée hautement symbolique.

L'argument principal de Cormier repose sur un sentiment patriotique. Il a rappelé le succès de la récente Noche UFC, où les combattants d'origine mexicaine ont remporté tous leurs combats, créant une atmosphère de fierté pour le public local. Selon lui, il est crucial de reproduire ce sentiment pour le public américain lors de la célébration du 250e anniversaire du pays. "Imaginez si nous sommes sur la pelouse de la Maison-Blanche et que les Américains ne gagnent pas. Cela peut arriver", a-t-il déclaré, soulignant que Jones représente la meilleure chance de voir un Américain triompher dans le main event.

Face aux autres options envisagées, comme le retour de Conor McGregor contre Michael Chandler, Cormier considère que Jon Jones offre de meilleures garanties sportives. Il soutient que même face au champion poids lourd en titre, Tom Aspinall, Jones serait probablement le favori des parieurs. "Il sera toujours favorisé pour battre Tom Aspinall", affirme Cormier, insistant sur le fait que Jones, en tant qu'ancien champion dominant, est le combattant le plus à même de sécuriser une victoire dans un combat au sommet.

Conscient des préoccupations de Dana White concernant les potentiels retraits de dernière minute de Jones, Cormier a proposé une solution pragmatique. Il suggère d'intégrer au contrat de l'athlète des clauses financières extrêmement dissuasives. "Il faut mettre des choses dans son contrat qui rendent un retrait très coûteux", explique-t-il. Il évoque par exemple une pénalité d'un million de dollars si Jones se retirait sans une blessure dûment prouvée. Cette mesure permettrait, selon lui, de responsabiliser le combattant et de sécuriser sa participation.

Daniel Cormier a également mis en lumière le contexte actuel du MMA américain au sein de l'UFC, notant que Kayla Harrison est la seule championne originaire des États-Unis et qu'aucun combattant américain ne figure dans le top 10 "pound-for-pound". Cette situation renforce son idée qu'il est impératif de présenter le meilleur atout possible pour une telle vitrine nationale. Concluant avec une pointe d'humour sur l'ironie de sa propre démarche, il a comparé l'événement à un film : le public vient pour voir les "gentils" gagner et repartir avec un bon sentiment.

Source : MMA Fighting