Alexander Hernandez analyse sa victoire et l'exécution parfaite de son plan de match contre Chase Hooper à l'UFC 319

Publié : Lundi 18 août 2025 10:08:28 66

Après sa victoire par TKO, le combattant des poids légers explique comment son équipe et lui avaient précisément identifié les faiblesses de son adversaire. La stratégie consistait à exploiter le jeu de jambes lent de Hooper pour le piéger.

UFC 319 (Chicago)

Alexander Hernandez a signé une victoire convaincante par TKO face à Chase Hooper lors de l'UFC 319 , enchaînant ainsi un troisième succès consécutif dans la catégorie des poids légers. Lors de son interview d'après combat, il est apparu satisfait et particulièrement fier, non seulement de sa performance individuelle, mais surtout du travail collectif qui a mené à ce résultat. Loin d'être euphorique, il a analysé avec lucidité les clés de cette victoire, construite sur une stratégie méticuleusement préparée en amont.

Le plan de match était d'une clarté redoutable. Hernandez et son équipe avaient identifié le jeu de jambes assez lent et prévisible de Chase Hooper. L'objectif était de le frustrer, de créer des ouvertures en gérant la distance pour le forcer à s'avancer dans des zones de danger. "Le plan était de frapper ses jambes, de créer un espace mort, de le faire entrer dedans et de le finir dans cet espace", a-t-il expliqué. La stratégie s'est déroulée sans accroc, au point que Hernandez a senti le dénouement approcher quelques secondes avant l'arrêt de l'arbitre, une satisfaction rare pour un combattant de voir un plan s'appliquer à la perfection.

Cette victoire marque aussi un tournant dans la carrière et l'état d'esprit d'Hernandez. Connu pour ses débuts explosifs dans l'organisation, il reconnaît avoir traversé de nombreuses épreuves et connu des revers importants. Avec une franchise désarmante, il compare son ancienne mentalité à celle d'aujourd'hui : "Quand je suis arrivé ici, j'avais de grosses couilles et un petit pénis, juste une confiance démesurée. Maintenant, j'ai l'impression de m'être stabilisé". Il se considère désormais comme un vétéran, un combattant qui a mûri mentalement et physiquement, et qui sait comment naviguer dans les eaux complexes du plus haut niveau.

Rien de tout cela ne serait possible sans son équipe, un point sur lequel il a insisté à plusieurs reprises. Il a rendu hommage à ses entraîneurs, Clay Matza et Jason Yerrington, et à ses partenaires d'entraînement, qu'il décrit comme un "petit groupe très soudé". La cohésion est telle que la soirée était doublement spéciale, puisqu'il s'agissait de l'anniversaire de son coéquipier Brandon Royval. Hernandez a même confié être bien plus nerveux lorsque ses amis combattent que lorsqu'il est lui-même dans l'octogone, une preuve de la force des liens qui les unissent.

Tourné vers l'avenir, Alexander Hernandez a un souhait clair : combattre à la maison. Il a profité de cette interview pour faire savoir qu'il voulait absolument une place sur la prochaine carte de l'UFC à San Antonio. Que ce soit pour y livrer une grande performance et obtenir une victoire devant son public ou simplement pour être présent, représenter sa ville et être payé pour cela, l'essentiel pour lui est de faire partie de l'événement.

Enfin, il a partagé quelques détails sur son entrée dans l'arène, orchestrée sur le célèbre thème des Bulls de Chicago enchaîné avec un morceau de Tupac. Une idée qu'il attribue encore une fois à son ami Brandon Royval, le "mixologiste" du groupe. Il a expliqué aimer le concept de rendre hommage à la ville hôte avant d'imposer son propre son, une pratique qu'il trouve particulièrement puissante lors d'un combat. Le nom de l'équipe pour cette semaine ? "Team No Thanks", a-t-il conclu avec un sourire.