Merab Dvalishvili maintient son objectif : il compte bien mettre Cory Sandhagen KO debout | UFC 320

Publié : Jeudi 2 octobre 2025 01:53:23 192

Le champion poids coqs, Merab Dvalishvili, n'a pas l'intention de s'appuyer uniquement sur sa lutte. Confiant dans les progrès de son striking, il a pour but de finir son adversaire par KO, même s'il reste prêt à toute éventualité.

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Merab Dvalishvili aborde sa défense de titre contre Cory Sandhagen avec la mentalité qui le caractérise : un mélange de respect pour l'adversaire et une confiance inébranlable en ses propres capacités. Il reconnaît volontiers que Sandhagen représente peut-être son plus grand défi à ce jour, citant son striking dangereux, son cardio et sa défense de lutte. Pour autant, le champion géorgien ne dévie pas de son objectif, qu'il répète avec assurance : mettre son adversaire KO. Il explique que cette ambition n'est pas une tentative de battre un spécialiste sur son propre terrain, mais le fruit de ses progrès et de sa conviction qu'il peut finir le combat debout.

Cette confiance est ancrée dans une éthique de travail implacable. Bien que la vie de champion soit, selon ses mots, « dix fois meilleure », il met un point d'honneur à ne pas trop en profiter. Il décline la plupart des invitations et des opportunités de voyage pour rester humble et concentré à Las Vegas, là où se trouve son camp d'entraînement. Pour lui, le plaisir réside dans le travail à la salle. Il estime qu'un athlète en activité ne peut pas se permettre de se relaxer ou de se reposer sur ses lauriers. Dès qu'un combat est terminé, son esprit est déjà tourné vers le prochain défi.

Cette discipline de fer se manifeste également dans sa gestion des blessures. Merab Dvalishvili révèle avoir déjà combattu avec une main cassée ou diverses infections, sans jamais en parler publiquement. Sa philosophie est simple : « Je suis un combattant et je ne cherche pas d'excuses. Si j'ai un combat, je me présenterai, peu importe la situation ». Il considère que se plaindre est inutile et que seules les blessures réellement invalidantes devraient être gardées secrètes pour ne pas donner d'informations à l'adversaire. Pour le reste, la douleur fait partie du métier.

Cette force de caractère trouve ses racines dans un rêve d'enfant. Bien avant de devenir une star de l'UFC, le jeune Merab aspirait à devenir un athlète qui représenterait la Géorgie sur la scène internationale, que ce soit aux championnats du monde ou aux Jeux Olympiques. Il confie que la réalité de ce qu'il a accompli dépasse de loin tout ce qu'il aurait pu imaginer. Pourtant, il reste cet athlète dévoué, toujours en quête du prochain objectif, incapable de savourer pleinement le moment présent tant qu'il sera en activité.

Concernant la nature de sa confrontation avec Cory Sandhagen, il apprécie l'absence d'animosité. Selon lui, un combat aussi pertinent sur le plan stylistique n'a pas besoin de paroles déplacées pour susciter l'intérêt. Le duel entre un grappleur dominant et un striker créatif suffit à captiver les vrais amateurs de ce sport. Avec respect mais détermination, il conclut simplement : « Nous allons juste nous casser la gueule samedi ».

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