Luis Francischinelli compte sur son gabarit exceptionnel d'un mètre quatre-vingt-dix-huit pour dominer la catégorie | LFA 223 Publié : Mercredi 19 novembre 2025 13:01:28 36
Avec une taille avoisinant les deux mètres pour seulement 77 kilos, le Brésilien remarque souvent la stupeur sur le visage de ses adversaires lors des face-à-face, lorsqu'ils réalisent l'ampleur du défi physique qui les attend. Ce vendredi soir, lors du LFA 223 à Niagara Falls, Luis Francischinelli tentera de décrocher le titre des poids mi-moyens dans un combat qui s'annonce spectaculaire. Le Brésilien, invaincu en cinq sorties professionnelles, présente un profil physique atypique pour la catégorie : il mesure près d'un mètre quatre-vingt-dix-huit, une allonge qui pose des problèmes insolubles à ses rivaux. Cette particularité anatomique, couplée à un passé de 155 livres au Brésil, fait de lui une énigme pour ses adversaires qui, selon ses dires, réalisent souvent trop tard l'immensité de la tâche lors des face-à-face d'avant-combat. Mais Francischinelli n'est pas qu'un physique hors normes. Son calme imperturbable dans la cage puise sa source dans une expérience colossale en pieds-poings. Avec près d'une centaine de combats en kickboxing et Muay Thai à son actif, il a développé une approche clinique du chaos. Il se décrit volontiers comme un sniper, préférant la précision du timing à la force brute. Cette philosophie lui permet de rester lucide même dans les échanges les plus violents, attendant patiemment l'ouverture pour placer le coup qui éteindra la lumière, comme il l'a démontré lors de ses précédentes victoires par finition. Son adversaire pour ce main event, Jonathan Piersma, est un combattant réputé pour sa pression et ses qualités de lutteur. Francischinelli aborde cette opposition avec un détachement qui force le respect. Fidèle à sa mentalité de guerrier, il affirme accepter tous les défis sans hésitation, peu importe le style de l'homme qui se dresse face à lui. Qu'il s'agisse de défendre des amenées au sol ou d'échanger debout, le Brésilien se dit prêt à faire son travail, considérant chaque combat comme une simple étape de plus dans son plan de carrière. Ce détachement apparent cache une motivation profonde et une histoire personnelle marquée par la résilience. Ayant grandi sans père au sein d'une fratrie de neuf enfants au Brésil, Francischinelli a surmonté une extrême pauvreté pour arriver aux États-Unis. Pour lui, le simple fait de pouvoir vivre de sa passion, d'avoir fait venir sa femme et d'étudier sur le sol américain constitue déjà une victoire majeure sur la vie. Cette perspective lui permet d'évacuer la pression inhérente à un combat pour le titre : il ne combat pas avec la peur de perdre, mais avec la gratitude d'avoir déjà gagné son pari sur le destin. En cas de victoire vendredi, l'objectif est clair : l'UFC. Luis Francischinelli ne cache pas ses ambitions et compte bien profiter du micro pour interpeller Dana White. Il est convaincu que son style spectaculaire et son histoire inspirante font de lui un candidat idéal pour la grande ligue. Pour ce combattant qui a tout quitté pour poursuivre son rêve américain, la ceinture du LFA n'est pas une fin en soi, mais la clé qui lui ouvrira les portes de l'élite mondiale et lui permettra de changer définitivement la vie de sa famille restée au pays. |
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