L'UFC 319 à Chicago bat tous les records de recettes, surpassant même l'ère de Michael Jordan

Le succès phénoménal de l'UFC 319 à Chicago, qui a établi un record de recettes historiques pour le United Center avec plus de 11 millions de dollars, a mis en lumière la nouvelle stratégie économique de sa société mère, TKO Group Holdings. Alors que la ville, forte de cet exploit dépassant même l'ère de Michael Jordan, souhaite déjà le retour de l'organisation en 2026, le message de la direction est sans équivoque : pour accueillir l'UFC, il faudra désormais payer des frais de droits d'accueil importants.

Cette nouvelle doctrine a été clairement exposée par Mark Shapiro, le président et directeur de l'exploitation de TKO. Lors d'une conférence, il a expliqué que la forte demande pour les événements de l'UFC, qu'il s'agisse des treize événements numérotés annuels ou de la trentaine de soirées Fight Night, place l'organisation en position de force. Prenant l'exemple d'une concurrence fictive entre Saint-Louis et Des Moines, il a précisé que si les deux villes ont déjà prouvé leur capacité à remplir une arène, celle qui paiera les frais de droits d'accueil demandés obtiendra l'événement.

Cette politique ne se limite pas au marché américain, où des villes comme Atlanta, Charlotte ou Détroit sont en lice pour accueillir l'organisation. Elle s'étend également à l'international, où l'UFC cherche à maximiser ses revenus en s'inspirant du modèle de la Formule 1, qui monétise sa présence auprès des pays hôtes. Des discussions sont déjà bien avancées avec l'Arabie saoudite et Abou Dhabi pour l'organisation de nouveaux événements, après le succès d'une première édition saoudienne qui aurait coûté environ 20 millions de dollars.

Cette stratégie n'est pas exclusive à l'UFC mais s'applique à l'ensemble des propriétés de TKO. Les spectacles de la WWE, tels que Raw et Smackdown, sont également concernés par cette exigence financière. La preuve la plus éclatante de cette orientation est l'annonce récente de la tenue de WrestleMania, l'événement phare de la WWE, à Riyad en 2027. Bien que les chiffres n'aient pas été divulgués, il est évident que l'Arabie saoudite a dû proposer une somme considérable pour obtenir l'organisation d'un tel spectacle.

Pour Mark Shapiro, la logique est implacable et l'avenir est clair. La popularité mondiale des marques UFC et WWE crée une demande si forte que TKO peut se permettre de faire monter les enchères. Le dirigeant a résumé cette philosophie sans détour en déclarant que l'argent liquide était le facteur décisif. Les villes et les pays les plus offrants seront ceux qui auront le privilège d'accueillir les prochains grands rendez-vous, transformant chaque événement en une opportunité de revenus directs et substantiels.

Source : MMA Fighting