Jon Jones affirme avoir refusé 30 millions de dollars car ses motivations ne sont plus financières Publié : Vendredi 21 novembre 2025 09:52:22 30
Jon Jones explique que la plupart des combattants n’auraient jamais décliné une telle somme pour affronter Tom Aspinall. Cependant, ses objectifs actuels dépassent l’argent et visent l’histoire du sport. À l'heure actuelle, l'argent ne représente plus l'alpha et l'oméga pour Jon Jones. Avant de laisser le titre des poids lourds de l'UFC vacant en décidant initialement de prendre sa retraite, Jones avait sur la table une proposition de combat d'unification contre le champion intérimaire de l'époque, Tom Aspinall. C'était un affrontement dont Jones ne voulait pas, à tel point qu'il aurait demandé la somme astronomique de 30 millions de dollars pour accepter le combat, un chiffre considéré comme totalement déconnecté de la réalité du marché. Apparemment, l'UFC a tenté de relever le défi, mais Jones a tout de même refusé l'offre. Lors de son passage dans le podcast de Geoffrey Woo, Jones a expliqué que ses motivations n'étaient plus traditionnelles. Il ne se soucie plus de ce qui préoccupe la majorité des combattants, soulignant que si la plupart n'auraient jamais refusé une telle somme, ses objectifs personnels sont désormais ailleurs. Bien qu'il ait décidé de se retirer, les rumeurs concernant un potentiel événement organisé sur la pelouse sud de la Maison Blanche ont réveillé son esprit de compétition. Sa retraite n'aura duré que quelques mois, car il a rapidement fait savoir qu'il souhaitait revenir pour figurer sur cette carte exceptionnelle. Dana White, le PDG de l'UFC, a déclaré à plusieurs reprises lors d'interviews qu'il n'était pas certain de pouvoir faire confiance à Jones pour un événement d'une telle envergure. En réponse, Jones est allé jusqu'à implorer White de lui donner cette chance, tout en décidant de laisser un peu d'espace au patron de l'UFC pour qu'il puisse y réfléchir. Si Jones obtient ce combat, il souhaite affronter le champion des poids mi-lourds Alex Pereira plutôt que le détenteur actuel du titre intérimaire des lourds, Tom Aspinall. Jones est persuadé qu'Aspinall ne sera bientôt plus qu'un lointain souvenir dans le monde du MMA, tandis que Pereira a déjà bâti une image de marque durable. Selon Jones, Pereira possède ce facteur indéfinissable, une sorte de bénédiction naturelle qui ne peut s'enseigner. Il estime qu'aucun attaché de presse ne peut apprendre à un combattant à devenir ce genre de personnage que le public soutient instinctivement, sans même savoir pourquoi il l'aime ou le déteste. Aux yeux de Jones, Aspinall manque de cette étoffe et se comporte comme quelqu'un qui abandonne trop facilement. Jones fonde cette opinion sur la gestion de la douleur du Britannique dans la cage. Il aurait notamment souhaité voir Aspinall tenter de se remettre debout lorsque son genou a cédé contre Curtis Blaydes. De même, il a déploré la réaction de son rival suite au doigt dans l'œil reçu face à Ciryl Gane, un incident qui avait conduit à un no-contest Tout en critiquant le caractère d'Aspinall, Jones ne tarit pas d'éloges sur Pereira. Il voit en le Brésilien l'une des rares personnalités du MMA capable de sortir du lot, à l'image de Conor McGregor ou des frères Paul. Il cite l'exemple du fameux Chama que Pereira répète, notant que même si personne ne sait vraiment ce que cela signifie, l'énergie qu'il dégage suffit à captiver l'attention. Pour Jon Jones, affronter un tel adversaire apporterait bien plus à son héritage que de combattre Aspinall, dont il estime que le public se désintéresse déjà malgré ses récentes performances. Ce combat contre Pereira est ce que Jones espère voir se concrétiser à la Maison Blanche, afin de continuer à faire mentir ses détracteurs. À 38 ans, après avoir inscrit son nom dans les livres d'histoire, l'aspect financier ne suffit plus à le pousser dans la cage. Sa plus grande motivation reste de prouver qu'il est capable de surmonter les doutes, qu'il s'agisse de critiques sur son hygiène de vie passée ou sur sa capacité à être un partenaire d'affaires fiable. Il ne s'agit pas de haine, mais d'une volonté inébranlable de forcer le respect et de montrer qu'il reste une force immuable. |
|