Le forfait d’Arman Tsarukyan à la pesée de l’UFC 311 ne passe toujours pas pour le président Dana White

Dana White ne semble accorder aucune importance au statut de numéro un mondial détenu par Arman Tsarukyan au sein de la division des poids légers. Pour le patron de l'UFC, le combattant arméno-russe a encore du chemin à parcourir avant de mériter une nouvelle chance mondiale. Dans un récent entretien accordé à la presse après l'UFC 323 , le dirigeant a fermement défendu sa décision de l'écarter du prochain combat pour le titre intérimaire, insistant sur le fait que le classement officiel ne dictait pas toujours les choix de l'organisation.

La rancune de Dana White remonte au mois de janvier, lors de l'UFC 311 . Arman Tsarukyan avait alors annulé sa participation au combat principal contre le champion Islam Makhachev le jour même de la pesée. Une blessure grave au dos, provoquée par une coupe de poids difficile, l'avait empêché de monter sur la balance, obligeant l'organisation à promouvoir Renato Moicano en urgence pour sauver l'événement. Cet incident semble avoir laissé des traces indélébiles dans l'esprit de la direction.

Malgré cette déconvenue, Arman Tsarukyan pensait avoir purgé sa peine. Il avait servi de remplaçant pour le combat pour le titre vacant entre Ilia Topuria et Charles Oliveira en juin, avant de retourner dans l'octogone le mois dernier au Qatar. Sa victoire dominante par soumission au deuxième round face à Dan Hooker lui avait permis de consolider sa première place au classement. Pourtant, cela n'a pas suffi à convaincre l'état-major de l'UFC de lui offrir l'opportunité tant attendue.

À la surprise générale, l'organisation a préféré ignorer son prétendant numéro un pour le prochain titre intérimaire. C'est finalement une affiche entre Justin Gaethje et Paddy Pimblett, respectivement classés quatrième et cinquième, qui servira de combat vedette pour l'UFC 324 le 24 janvier à Las Vegas. Une décision qui a choqué de nombreux observateurs, y compris le principal intéressé, mais qui s'explique par la volonté de sanctionner le manque de fiabilité perçu lors de l'incident de janvier.

Dana White n'a d'ailleurs pas caché ses sentiments samedi soir, affirmant clairement que le combattant devait assumer les conséquences de son annulation. Selon lui, on ne peut pas obtenir une telle opportunité et laisser l'organisation dans l'embarras à la dernière minute sans en payer le prix. Le président de l'UFC reste inflexible : peu importe les critiques ou le classement, Arman Tsarukyan devra impérativement cravacher pour retrouver les bonnes grâces de la promotion et espérer une nouvelle chance pour la ceinture.