Jack Della Maddalena justifie les écarts de salaire à l’UFC et invite les mécontents à ne pas signer

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Jack Della Maddalena a pris position sur un sujet sensible qui agite régulièrement la sphère du MMA : la rémunération des combattants à l’UFC. Alors que l’organisation est une nouvelle fois sous le feu des critiques à la suite de la diffusion du documentaire « Dark Side of the UFC » par le journaliste Mahmood Fazal pour ABC News In-depth, l’Australien s’est exprimé via ses réseaux sociaux pour défendre la promotion.

Le documentaire en question met en lumière plusieurs aspects controversés du modèle économique de l’UFC : des salaires jugés trop bas, des contrats perçus comme restrictifs, et une absence de concurrence favorable aux combattants. Pourtant, Jack Della Maddalena, récemment sacré champion des poids mi-moyens après sa victoire sur Belal Muhammad à l’UFC 315 au Canada, prend clairement le contre-pied de cette vision.

Dans une story publiée sur Instagram, Jack Della Maddalena a exprimé son attachement à l’UFC en déclarant que cette organisation le passionne depuis l’âge de 12 ans. Il a ajouté que personne n’est obligé de signer un contrat s’il ne lui convient pas, et qu’il est logique que les combattants les mieux classés soient mieux rémunérés, car cela crée une véritable motivation pour progresser et atteindre le haut niveau.

Son argument central repose donc sur l’idée de mérite et d’incitation. Pour lui, les écarts de salaire sont légitimes : ils récompensent la notoriété, les performances, et la capacité à attirer le public. Il considère également que les combattants ont le choix et qu’aucun d’entre eux n’est forcé d’accepter un contrat qu’il juge défavorable.

Aujourd’hui encore, la majorité des combattants à l’UFC sont soumis à une grille de paiement en « show/win » : ils reçoivent une somme pour se présenter, doublée en cas de victoire. Les nouveaux venus peuvent percevoir des montants aussi bas que 10 000 dollars pour combattre, avec un bonus équivalent en cas de succès. À ce sujet, Sean Strickland a récemment déclaré que la ligue embauche davantage de combattants étrangers car ils acceptent plus volontiers ces niveaux de rémunération que les Américains.

Mais pour Jack Della Maddalena, ce système n’est pas injuste : il reflète la hiérarchie et l’exposition des combattants. Maintenant auréolé d’un titre UFC, il estime que son parcours justifie la différence avec un débutant.

En parallèle de ses prises de position, Jack Della Maddalena est attendu pour défendre sa ceinture contre l’ancien champion des poids légers, Islam Makhachev, dans un futur événement très anticipé.

Source : Sherdog