Matheus Camilo concrétise son “rêve d'enfant” face à Viacheslav Borshchev | UFC 322

Publié : Lundi 17 novembre 2025 03:27:27 76

Matheus Camilo était submergé par l'émotion après sa victoire sur Viacheslav Borshchev. Il a avoué vivre “un rêve” au MSG, lui qui, enfant au Brésil, rêvait de devenir combattant de l'UFC plutôt que joueur de football.

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Matheus Camilo avait du mal à croire à ce qu'il venait d'accomplir au Madison Square Garden. Le Brésilien a ouvert la soirée de l'UFC 322 en s'imposant face à Viacheslav Borshchev, réalisant ainsi un rêve de longue date.

"Je vis mon rêve en ce moment", a-t-il confié, submergé par "beaucoup d'adrénaline". "Quand vous êtes un enfant au Brésil, beaucoup rêvent de devenir joueur de football. Moi, depuis que je suis petit, je rêve de devenir un combattant de l'UFC. Cette première victoire signifie énormément pour moi."

Interrogé sur la performance de son adversaire, que certains pensaient diminué, Matheus Camilo a rejeté cette idée. Il a au contraire loué l'expérience du Russe. "Je l'ai senti très expérimenté. Il sait ce qu'il fait en grappling", a-t-il expliqué. "Il est très habile au sol, il est glissant, et il a réussi à se relever."

Matheus Camilo a également admis avoir senti son adversaire fatiguer au fil des rounds, notamment lorsqu'il parvenait à le saisir en clinch, ce qui a renforcé sa stratégie.

Le moment clé est venu entre les reprises, lorsque son entraîneur, lui a parlé. Le Brésilien a révélé que son coach avait évoqué son père, ce qui l'a "énormément motivé".

Son entraîneur lui a également rappelé son parcours difficile. "Il m'a rappelé que depuis que je suis enfant, j'ai beaucoup lutté, et que j'ai toujours surmonté l'adversité. Cela me motive à continuer de travailler", a expliqué Camilo.

En attendant, le Brésilien va savourer cette victoire acquise au terme de trois rounds disputés. Sa domination en lutte, particulièrement au deuxième round, et sa capacité à gérer la pression du Russe lui ont valu une victoire par décision unanime (30-27, 30-27, 29-28). Pour la suite, il se décrit comme un "soldat", prêt à revenir en février ou avril, ou même avant si l'UFC a besoin de lui.